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alyssaworld - Page 5

  • l’intégrale de l’Épée de vérité de Terry Goodkind

    En fantasy, Terry Goodkind, dans le genre de Georges R.R. Martin, aime les longues, très longues sagas. Il a débuté celle de l’Épée de Vérité en 1994, par la Première Leçon du Sorcier. Il a sorti un 13ème tome en 2013, Le Troisième Royaume. Et à chaque fois, le nombre de pages est conséquent.

    13 tomes pour suivre les aventures du sourcier Richard, de l’inquisitrice Kahlan et du vieux sorcier Zedd.

    Sara Doke écrivait en 1999 : L’Épée de Vérité est un très grand cycle qui n’a peur ni du classicisme ni de la douleur, ni de la vérité elle-même. Les romans de Terry Goodkind vont entrer dans vos bibliothèques et vous ne les laisserez jamais partir, ils ont leur place à côté des plus grands, ils vont forger nos rêves pour les années à venir.

    Bragelonne nous offre donc, du 23 juin au 6 juillet, la possibilité d’acquérir en un seul volume, la totalité des 13 tomes plus les deux préquelles. Soit un ouvrage rassemblant 15 tomes et plus de 15 000 pages, pour 149,99€.

  • Google numérise, FIN

    Malgré cette vague juridico-médiatique, la directrice de la bibliothèque universitaire de Lausanne refuse de voire en Google le méchant dévoreur de livres. Et les bibliothèques ne sont pas encore prêtes à mettre la clé sous le paillasson: «Nous n’avons jamais eu autant de public», estime Jeannette Frey, tout en reconnaissant que l’avènement du numérique a apporté depuis 25 ans des bouleversements considérables dans la pratique du métier.

    Jeannette Frey souligne que les livres «cédés» à Google sont tous exemptés de droit d’auteur. (ceux-ci tombent 70 ans après la mort de l’auteur). «Ils sont scannés par l’entreprise et nous reviennent. Nous conservons à la bibliothèque les fichiers numérisés». Ce dernier point apparaît essentiel. «Chaque contrat doit être dûment négocié. Le nôtre prévoit que la bibliothèque - et donc l’Etat - reste en possession d’une des deux copies du document numérisé».

    Le nerf de la guerre



    La question de l’argent demeure l’élément clef. «Google a payé 15 millions pour le scannage de moins de 5% de notre collection», calcule Jeannette Frey. «Numériser l’ensemble de nos collections nous coûterait des centaines de millions. Quel Etat peut aujourd’hui débourser pareille somme?»

    Un certain pragmatisme est donc en train de prendre le dessus. Et pas uniquement à Lausanne. La Bibliothèque nationale de France, après avoir été contre, est actuellement en discussion avec Google pour numériser son fonds.

    A Genève, Véronique Hadengue-Dezael, directrice de l’information scientifique, n’exclut pas non plus un partenariat privé-public. «La bibliothèque doit rester maîtresse de son patrimoine. La firme ne devrait pas devenir propriétaire des fichiers numériques de documents payés par les fonds publics. Mais peut-être seulement être au bénéfice d’un droit d’exploitation limité dans le temps?»

    A l’Office fédéral de la culture, on dit ignorer les détails du contenu de l’accord entre l’institution vaudoise et Google.

    «Non! les bibliothèques ne vont pas disparaître!». Le directeur Jean-Frédéric Jauslin se montre rassurant. «La numérisation de l’écrit est pour l’heure un chantier mouvant. Trouver des partenaires privés, c’est bien. Mais il faut que les règles du jeu soient précises. C’est le rôle de l’Etat, in fine, de garantir l’accès démocratique au savoir.»

     

  • Google numérise. Une page qui se tourne pour les bibliothèques

    L’offensive de Google sur les bastions du savoir a gagné la Suisse. La bibliothèque universitaire de Lausanne a, la première, cédé une partie de sa collection à la firme américaine. 100 000 ouvrages sont en train d’être scannés, page par page, et référencés. Cette numérisation représente un investissement de 15 millions de francs. Les ouvrages devraient être sous peu inclus dans le moteur de recherche spécialisé qu’est «Google recherche livres», et accessibles au monde entier.

    La bibliothèque vaudoise a rejoint le club très sélect comprenant une trentaine parmi les plus grandes institutions américaines, ainsi que 7 bibliothèques universitaires européennes (dont celle d’Oxford, de Stanford, de Lyon et de Madrid). Pour Google, il ne s’agit rien de moins que de rendre accessible à tous des documents exceptionnels.

    Discours évangélique

    «Nous croyons qu’en donnant aux gens la possibilité de partager et de rechercher des informations peut contribuer à briser les barrières communautaires», fait savoir Matthias Meyer, porte-parole de Google Suisse. Un discours quasi évangélique, que l’on est en droit de s’attendre de la part d’un ministre de la culture. Mais qui sonne étrangement dans la bouche d’un porte-parole d’une entreprise privée.

    Le patrimoine mondial entre les mains d’un moteur de recherche? Et pour quel usage intellectuel ou économique? La situation de monopole de Google interroge en effet toute la branche du livre. La question des droits d’auteur est évidemment centrale. La firme se trouve dans le collimateur de la justice, tant en France qu’Aux Etats-Unis, où elle devrait prévoir un nouvel arrangement et comparaître le 6 novembre prochain.

  • A quoi rêvent les loups de Yasmina Khadra

    loups.JPGCe roman raconte la descente aux enfers de Nafa, un jeune algérien, qui pour la cause islamiste devient un loup dans les années 1980.

    Il avait peu de repères ni d'espoir dans la vie, et sous l'effet du hasard et du milieu où il se trouve, il va peu à peu commettre entre FIS et GIA des actes de plus en plus violents, sanglants, inhumains, ne trouvant jamais ni fraternité réelle, ni chaleur au sein des autres loups.

    Ce livre au style sans grande personnalité fascine par la mise à nu des mécanismes bien huilés de cette aliénation graduelle, de cette deshumanisation progressive. Et l'impensable, le meurtre le plus abject, devient monnaie courante. Et lorsque le basculement s'est accompli, il est trop tard, la bête a pris les rênes.

    Ne croyons pas un instant que nous, européens puissions éviter ce risque, cette barbarie commise au nom d'un dieu, le nôtre ou presque. L'allemagne nazie, les communismes, et autres nettoyages ethniques si proches de nous, en sont la preuve.

    Foutu 20ème siècle !

     

    Editions Pocket Julliard 1999

     

  • Hugo von Hofmannsthal - Andreas

    von.JPGHvH (mort en 1929) a écrit ce roman avec beaucoup de mal, et ne l'a pas terminé. Le pouvait-il d'ailleurs ?

    Tout ici est confusion, déroute, voies sans issue. La structure même (forme du Bildungsroman selon le Wilhelm Meister de Goethe), l'amas de notes prises pour le préparer, les caractères au contour flou, l'espace d'une Venise flottante, tout, absolument tout s'enroule et se déroule sur soi-même sans aboutir.

    Ce roman, commencé avant la guerre ne réussit pas à enjamber cette effroyable époque. Tout y est échec : l'affection l'amour, la vie sociale, l'homme. Un monde est mort avec les tranchées que HvH ne surmonte pas. Solitude, illusions, visions creuses, Andreas se perd où qu'il aille, quoi qu'il fasse.

    C'est la fin, un peu pitoyable, du romantisme qui n'est remplacé par rien ; c'est la souffrance de l'Allemagne privée de ses anciens mythes, à qui il faudra la purge nazie pour les enterrer pour de bon. Comment pouvait se construire Weimar avec de tels intellectuels ? Relisons à ce propos "Le suicide d'une république : Weimar" de P. Gay ; tout y est.

    Un étrange et fascinant roman qui nous aide à comprndre les convulsions de notre grand voisin.

     

    Éditions Folio bilingue 41 (1994)