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  • Un monde idéal où c’est la fin, J. Heska

    monde-ideal-fin.JPGCe récit est constitué de courts textes mettant chacun en avant un scénario différent de fin du monde. Leur particularité est d’être très immersifs, car bien que très courts, en quelques lignes l’auteur arrive à nous plonger dans son univers.

    J’ai beaucoup aimé chacune des idées de l’auteur. Même si les nouvelles sont très nombreuses, chaque idée développée est originale et singulière. En cela ce texte est d’une grande qualité ; en effet tout en développant la même idée, le lecteur n’a pas l’impression une seule seconde de tourner en rond au fil de sa lecture, car aucun texte ne se ressemble.

    Le format des nouvelles donne beaucoup de dynamisme au texte car on ne rencontre aucune longueur. Tout d’abord l’idée qui est développée est énoncée dans un titre, ce qui fait que le lecteur comprend immédiatement où va se diriger la nouvelle. En outre comme je le disais, dès les premiers mots le lecteur est plongé dans la nouvelle et la mise en place est très rapide.

    Si je compare ce recueil à d’autres, on peut parfois reprocher à ce format très court de couper court au moment précis où le lecteur comprend la relation entre les protagonistes et leur but dans l’intrigue. Ici il n’est pas question de cela car d’une part, le décor est immédiatement posé, renforcé par le titre qui est là pour guider le lecteur ; et d’autre part la fin n’est jamais abrupte.

    En revanche j’ai un reproche à adresser à ce recueil ; à la fin de ma lecture je me suis demandé à quoi menait ce texte. On peut en effet se demander quel sens à voulu donner l’auteur à cette succession de nouvelles. Il est vrai que ces textes ont tout un point commun et qu’ils vont bien ensemble ; cependant j’ai mal compris quel sens avait ce recueil pris dans son ensemble.

    Pour conclure, si mon avis est mitigé, il n’en reste pas moins très positif et je vous recommande ce recueil. Je tiens à mentionner avant de vous influencer d’une quelconque manière, que j’ai lu ce récit alors que j’étais grippée, et il est probable que je sois en partie passée à côté du texte. Ainsi mes propos sont à temporiser. Je vous conseille donc de lire ce recueil s’il vous tente, car c’est la meilleure façon de vous forger votre propre opinion.


    J. Heska, Un monde idéal où c’est la fin, éditions Second Chance, mai 2013, 190 pages